Depuis janvier 2024, nos clowns hospitaliers rendent visite chaque mois aux résidents de la maison de soins Sacré-Cœur à Diekirch (Groupe elisabeth senior). Le 13 février dernier, une journaliste du Quotidien a suivi notre binôme pendant son intervention. Découvrez ci-dessous quelques extraits de son reportage.
La visite, comme d’habitude, commence par un briefing pour informer les clowns de la situation du moment :
« Ce monsieur vient d’arriver, il a des douleurs dans les articulations » informe Paula, infirmière de la maison de soins chargée d’accompagner les clowns. « Et quelle langue parle-t-elle ? » demande Nitouche. Les informations et les questions s’enchaînent…

Une fois le briefing terminé, direction le vestiaire pour les clowns Nitouche et Lula :
Maquillage, tenue et, enfin, dernière étape de leur préparation : enfiler leur nez rouge. « C’est lui qui active notre état de clown » explique Nitouche.
La visite peut commencer avec la rencontre des personnes en chambre ou dans les pièces de vie :
« C’est Nitouche et Lula » s’exclame Madame S. tout sourire lorsque les 2 clowns entrent dans sa chambre. « C’est important que les résidents reconnaissent les clowns et aient une relation de confiance avec nous » souligne Nitouche. Les maisons de soins font d’ailleurs partie des seules structures où les duos de clowns changent rarement afin de garder une routine rassurante pour les résidents.
Quoi de mieux pour faire sourire nos aînés que de se remémorer leur jeunesse ? L’une des clés pour cela est la chanson. Accompagnées de quelques pas de danse, les chansons luxembourgeoises ne manquent pas leur but : les résidents se mettent à sourire, et parfois leurs yeux se remplissent d’émotion. « Certaines personnes ne parlent plus du tout dans la vie de tous les jours, mais lorsque nous chantons, les paroles leur reviennent et elles se joignent à nous » sourit Nitouche.

L’important c’est de s’adapter à chaque personne rencontrée :
Le plus important reste toujours de s’adapter au rythme et aux demandes des bénéficiaires. « Nous ne sommes pas là pour faire le show, mais pour rendre les personnes actives » précise Lula.
Malgré le jeu et le coté ludique, le métier de clown n’en reste pas moins sérieux. « Cela nous demande beaucoup de concentration de rester dans l’énergie tout en observant l’environnement et en communiquant avec notre partenaire » constatent Nitouche et Lula.
Vous pouvez retrouver les 2 articles intégraux parus dans Le Quotidien sur les liens ci-dessous :
Le Quotiden / article paru le 21 février 2025
Le Quotidien / article paru le 15 janvier 2025
Nous remercions la journaliste Camille Vari et le photographe Fabrizio Pizzolante pour leur excellent travail sur ce reportage. Nous remercions également le personnel de la maison de soins Sacré-Cœur pour l’agréable et efficace collaboration depuis janvier 2024. Photos : © Editpress/Fabrizio Pizzolante